Avant-Propos
Cet anniversaire de notre Ecole Technique est bien sûr le moment de nous rappeler les moments heureux et les pages plus difficiles de ces 50 années.
C’est surtout celui de nous tourner vers ceux qui au long de ces années, jour après jour, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour aider tant de jeunes à développer au mieux leurs capacités et leurs compétences propres et à s’épanouir dans leur vie sociale et professionnelle.
Que chacun de ceux qui ont été ou sont membres de la communauté éducative soit mille fois remercié pour ce magnifique travail.
C’est à leur engagement quotidien que nous devons ce que l’école est devenue aujourd’hui et je suis certain qu’ils voient avec plaisir que cet anniversaire est aussi l’occasion d’inaugurer de nouveaux locaux où leur action va se prolonger demain et
où va aussi pouvoir se développer un Centre de Technologie Avancée.
Ces 50 ans nous ouvrent de grandes portes, à nous demain de relever le défi de poursuivre nos efforts, dans l’esprit que nous ont légué les frères des écoles chrétiennes,
pour que notre école remplisse au mieux son rôle au bénéfice de chacun de nos élèves actuels et futurs.
Pour le Pouvoir Organisateur,
Le Président
Bernard FONDAIRE
Editorial
Notre école est quinquagénaire – l’âge de la maturité.
En parcourant les archives nous nous sommes pris à rêver au détour de chaque page, au fil des années, des noms des élèves et des professeurs, les images, les anecdotes ressurgissant au fur et à mesure.
Nous n’avons rien oublié. Nous étions comme un petit poucet ne demandant qu’à grandir.
Que de moments de plénitude, de joies, parfois de déconvenues.
Plaisir de la mémoire d’avoir eu le bonheur d’être là au début avec une vingtaine de collègues déjà refaisant le monde dans une salle de professeurs « couloir » à côté du bureau de la direction, avec 200 élèves souvent réjouis d’être ensemble.
Tristesse de l’évocation de noms d’élèves et de collègues, jeunes toujours dans nos coeurs, trop tôt disparus.
Evoquer 50 ans de vie n’est pas une mince affaire tant l’école a vécu, au travers d’un foisonnement d’idées et de créativité, un parcours de développement sans cesse en mutation. Comment faire un tri qui n’oublie pas l’essentiel …
Notre école est née dans le giron de celles des Frères des Ecoles Chrétiennes implantées à Ciney depuis 1844. Héritière de la pédagogie lasallienne, son projet éducatif et pédagogique, à la lumière de l’Evangile, veille à donner à chaque jeune la possibilité de développer des savoirs et savoir-faire, d'intégrer l'héritage culturel de la société, de prendre sa place dans celle-ci et de l'améliorer.
Le cœur de l’école, ce sont ses élèves au sein d’une Communauté éducative nourrie par un esprit, une âme. La passion et la détermination en sont les moteurs.
Cette modeste brochure a pour objectif d’honorer tous ses acteurs, de se retourner quelques instants, de préparer l’avenir que nous espérons radieux. L’équipe de rédaction a choisi de vous faire vivre l’école au jour le jour, pour que tous ceux et celles qui y ont parcouru un bout de chemin s’y reconnaissent.
Avant de commencer, notre regard s’est porté sur l’Ecole Industrielle et Commerciale, école dite des cours du soir.
Vient ensuite une ligne du temps qui va de 1959 à 2009. Les différentes années sont développées à l’aide des revues de contact avec les parents INFOR PARENTS et ECHO LE.
Quelques activités des différents degrés, des différentes options et formes d’enseignement, y trouvent un écho plus large.
Une petite partie des réalisations des secteurs sont ensuite présentées par le biais des stages et projets de qualification.
Nous terminons ce plaisir de mémoire par les annuaires des enseignants et des élèves. Ils sont tous et toutes bien vivants ; aucune annotation de décès n’est présente.
Ça et là, des clichés photographiques agrémentent le propos.
Bienvenue chez vous.
Pour l’équipe de rédaction
Daniel JOB
L'équipe de rédaction: José Noël, Alain Alexandre, Joseph Goffaux, André Guiot, Alain Dequesne, Benoît Votion, Jean Dumortier, Bernard Dekoninck, Daniel Job
Articles aussi de: Bernadette Darville, Yves Clabodts, Michel Motte, Léon Mailleux
Brochure des 50 ans de l'ET
Brochure des 50 ans de l'ET
Les premiers pas : Ecole industrielle et commerciale
Au début du 20ème siècle, Ciney possède un tissu industriel non négligeable ; de nombreuses industries y ont pris racine ; on y fait des poêles, des tuyaux en fonte, des faux et même des lits pour l’armée belge.
Deux de ces industries deviendront de véritables usines, « Les Forges » et « la Fonderie » ; cette dernière réalise des tuyaux en fonte exportés en Russie à Saint-Petersbourg en 1914.
Les différentes entreprises ont un grand besoin d’ouvriers spécialisés qu’elles ne trouvent pas nécessairement sur place ; c’est ainsi que la nécessité d’une école technique locale apparaît.
La fonderie
Les forges
Au cours du XIXème siècle, les forgerons et les maréchaux-ferrants de Ciney et du Condroz entreprennent la fabrication des poêles de cuisine en acier et en fer forgé. La réputation du produit se propage rapidement au-delà de la région wallonne.
Avec la révolution industrielle, l'artisan isolé est dans l'impossibilité de se procurer des machines qui lui permettent d'économiser main-d'œuvre et force et d'acheter des matières premières en grande quantité pour les obtenir à plus bas prix
C'est le mérite des fondateurs des « Forges de Ciney » d'avoir pensé, après la guerre de 1914-1918, à regrouper en un atelier plus important toutes ces activités isolées.
Carrière du Crahiat (fonderie)
En 1902, l’Abbé Achille KNOOD est désigné comme vicaire à Ciney ; originaire d’Havelange, il s’occupe très vite des œuvres sociales chrétiennes. Il est, avec Monsieur CHAPU, le créateur de ce qui deviendra l’E.P.C. (Economie Populaire Ciney)
Il crée des centres où l’on apprend le travail du bois et des métaux pour les jeunes hommes et les travaux « féminins » pour les jeunes femmes. C’est le point de départ de l’Ecole Industrielle et Commerciale (EIC) de Ciney à la rue des Champs et de l’Ecole Professionnelle Féminine dans cette même rue.
En 1948, les bâtiments étant devenus trop petits pour les deux écoles, l’EIC s’installe dans les locaux des RP Capucins ; elle y restera dix ans avant de revenir à la rue des Champs en 1958 dans les locaux laissés vides par le départ de l’Ecole Professionnelle Féminine.
En 1959, nouveau déménagement vers l’Ecole des Frères dans la nouvelle école technique, les locaux de la rue des Champs étant affectés à une extension des services de la Mutualité Chrétienne.
L’EIC a été reconnue par Arrêté Royal le 10 septembre 1934 alors qu’elle existait en fait depuis plusieurs années. Les cours se donnaient de 17h00 à 20h00 en semaine et le dimanche matin à raison de 13 heures par semaine ; cela donnait un cursus de 1248 heures sur trois années à l’issue desquelles les élèves qui réussissaient obtenaient un certificat et diplôme B 5.
L’école comptera jusque 120 élèves venant de Rochefort, Jemelle, Purnode, Durnal, Florée, Havelange, Ohey, Marche, Villers sur Lesse et bien entendu de Ciney et de tous les villages voisins.
Les élèves étaient des fils de cultivateurs et d’ouvriers travaillant à Ciney. Quelques années après la deuxième guerre mondiale, l’EPC, la Fonderie et Les Forges donnèrent des primes d’encouragement aux élèves qui travaillaient chez eux la journée.
Mais cela ne suffit pas, la population scolaire diminue de plus en plus vite, une des raisons majeures étant l’ouverture de nombreuses écoles techniques du jour à Marche, Jemelle, Dinant et Ciney pour ne citer que celles-là.
L’EIC comptera plus de dix professeurs, très souvent issus des industries locales ; ils dispensaient leurs savoirs dans trois sections : la mécanique et la mécanique automobile, l’électricité et les moteurs électriques avec l’électronique et la radioélectricité, la peinture et la décoration et le bâtiment .
Quand aux directions successives, il y eu d’abord le fondateur l’Abbé Achille KNOOD devenu Chanoine ; quand il quitte la direction, il devient président du Comité Organisateur et continue à dispenser des cours jusqu’en 1956.
Il est remplacé par Mr Fernand DEPASSE qui enseignait à l’EIC depuis 1937. Prisonnier de guerre, il est remplacé par Mr Victor BARBEAUX de 1940 à 1945. IL reprend ses fonctions après sa libération, fonction qu’il occupera jusque la fin de l’école.
Le neuf décembre 1956, Mr Jean BURCKEL, professeur d’électricité et d’électronique recevait la médaille civique de première classe pour ses 25 ans de service à l’école ; il était entré en fonction en 1930.
En 1957, ce fut le tour de Mr Léon GIGOT d’Anseremme de recevoir la même distinction ; il enseignait la peinture et la décoration depuis 1931.
Les notes historiques sont extraites des archives que l’on a pu retrouver à l’école et sur le site web de la Commune de Ciney
Les programmes des cours étaient très chargés et d’un niveau très élevé.
Four à chaux
Tanneries
La gare
José NOEL
Au fil du temps qui passe
Si le point de départ de l'Ecole Technique se situe en 1959, une tradition déjà bien ancienne avait précédé cet événement. En effet, c'est en 1844, c'est-à-dire il y a cent quarante années, que des Frères des Ecoles Chrétiennes fondèrent leur première communauté à Ciney et s'y virent confier la charge de l'enseignement communal. L'école était installée à l'angle de la rue Saint-Pierre et de la rue de l'Hospice.
En 1856, elle s'implante à la rue Courtejoie, devient Ecole Libre et se développe. C'est ainsi qu'en 1881, s'ouvre la première année de l'école moyenne qui, au fil des ans, comportera quatre années d'études; ainsi débute l'enseignement secondaire.
En 1951, un prêtre exceptionnel manifeste à l'égard de l'oeuvre d'éducation des Frères, une attention caractérisée par une action débordante et clairvoyante. Monsieur le Chanoine Doyen BEKA réalise d'importants investissements immobiliers qui permettent à l'Institut Saint-Joseph de s'épanouir. Dès 1952, sortent les premiers élèves de Scientifique. Les difficultés matérielles sont énormes, d'innombrables bienfaiteurs et collaborateurs s'attachent à les résoudre.
1959 marque une étape importante dans la vie de l'école; il s'y crée deux nouvelles ouvertures, une section Latin Grec et une Ecole Technique du niveau secondaire inférieur « Electromécanique », car une poignée d'hommes décidés osent.
Monsieur le Chanoine Doyen Maurice BEKA et le Cher Frère Visiteur Henri GOBEAUX, bientôt secondés par le Cher Frère Isidore LAMBO, premier Directeur, se lancent dans les démarches administratives et financières et dans les constructions qui vont nous abriter.
Nouvelles classes et ateliers pour l'ouverture de l'école technique secondaire inférieure (A3) sous la direction du Frère MAUBERT
L'on met les bouchées doubles, puisque deux classes s'ouvrent : une première et une deuxième années A3 avec 25 élèves.
L’histoire des débuts de l’école technique a été longuement racontée par M Jules LEROUX, à l’occasion du 25ème anniversaire en 1984. Cette histoire est reprise dans la partie du site "Après 25 ans"
En 1961, le Cher Frère MEDART – MAURICE (Louis HOCQUET) devient directeur général de l’Institut
En juin 1962, sortent les quatre premiers diplômés de 4 A3.
En 1962, ouverture de la section technique secondaire supérieure spécialité « électromécanique » (A2).
Le Frère MARC AUGUSTE (Pierre EFFINIER) remplace le Frère MAUBERT à la direction de l'école technique.
En 1964, ouverture de « l'Internat "Paix et Joie » dans les locaux achetés au couvent des Pères Capucins.
En 1965, neuf élèves reçoivent leur diplôme et constitue ainsi la première promotion du degré supérieur.
En 1965, Le Frère MEDARD (César SOYER) devient directeur de l'école technique.
En 1967, Mr André PETITJEAN devient directeur de l'école technique.
Dès 1968, le Cher Frère Charles SANDRON, Président du Pouvoir Organisateur, le Cher Frère MEDARD, Directeur et Monsieur André PETITJEAN, Directeur, se lancent dans l'enseignement professionnel. L'école propose à partir de la deuxième année, une section « Soudure » qui diplômera dès la quatrième année d'études et débouchera sur une cinquième année de spécialisation « Chauffage central ».
En 1969 : 10ème anniversaire 250 élèves
En 1970 le Cher Frère MENANDRE Luc devient le directeur général de l’Institut
En 1971 : Ouverture d'une 5° année professionnelle orientation « chauffage central ».
Une nouvelle ère commence. A la demande de l'école, la Fédération Nationale de l'Enseignement Technique Catholique l’autorise à passer de l'enseignement traditionnel au rénové, dit aussi type I.
A côté de ce qui existe, on voit fleurir une classe de première accueil; l'année suivante, des options polyvalentes en deuxième année de l'enseignement technique et professionnel; on parle de degré d'observation.
André PETITJEAN offre à tous les enseignants un ouvrage qui n’ira pas sans nous surprendre : La pédagogie Paléolithique
En 1973, Mr Jean-René MIGNOLET remplace Mr André PETITJEAN détaché à la Fédération de l'Enseignement Catholique.
Cette même année voit s’ouvrir le degré d'orientation, puis en 1975, le degré de détermination. Les nouvelles orientations deviennent de nouveaux fleurons.
Dans l'enseignement technique,
au degré inférieur
en qualification technique (finalité) on trouve la mécanique et l’électricité
en transition technique on a les deux scientifiques industrielles : électromécanique et construction
au degré supérieur
en qualification technique on a l'Electromécanique qui côtoie le Dessin de construction.
Dans l'enseignement professionnel qui se poursuit alors jusqu'en sixième année on trouve
au degré inférieur
en qualification professionnelle on a le même type d’orientation avec la mécanique soudure et les installations électriques
au degré supérieur
en qualification professionnelle on forme des électriciens (industriels) et des soudeurs chauffagistes.
C'est ainsi qu'en 1977, l'Ecole Technique diplôme dix-sept étudiants. Fini les diplômes, ils font place à de nombreux certificats
Le nombre d'élèves du début s'accroît, le nombre de professeurs également, mais aussi les besoins en locaux de classes et surtout en locaux spécialisés, laboratoire, salle de technologie, salle de dessin, ateliers et les équipements nécessaires.
C'est pourquoi, en association avec l'Enseignement Général, puis avec l'Ecole Maternelle et Primaire, et grâce au Fonds de Construction des Bâtiments Scolaires, l'Ecole Technique participe activement à la construction d'un complexe qui abrite le hall omnisports, un réfectoire et des classes, en 1977-1978 et d'une nouvelle Ecole Primaire en 1978-1979.
On peut rappeler que l'histoire de l'école technique est indissociable de celle des autres sections et plus particulièrement de celle de l'enseignement général
En 1979, L’école primaire laisse ses bâtiments inaugurés en 1969 au premier degré du secondaire et entre dans ses nouveaux locaux
Fin des années 70, deux particularités dans la formation: certificat de connaissance de gestion en 6 P et brevet de sécurité et hygiène en 6 P et 6 Tq
En 1980, Mixité en 1ère rénovée.
L’association des parents de l’école technique prend un essor important avec des délégués de classe un peu partout.
Ils étaient sollicités lors de la première réunion de parents du mois d’octobre. Les titulaires réunissaient tous les parents lors de cette première réunion pour susciter des « vocations » à l’association.
En 1984, 25° anniversaire de l'école technique 360 élèves
voir la partie après 25 ans
En 1986, Nouveau bâtiment de dix classes de 1ère.
En 1988, Fondation du CENTRE DE TECHNOLOGIES NOUVELLES NAMUR LUXEMBOURG autour de l’Institut Supérieur Industriel PIERARD de VIRTON. Jean-René MIGNOLET en sera le premier président.
M André PETITJEAN, nous projetant dans l’avenir, met en place, avec les directions des trois sections, un Fonds financier des constructions scolaires pour en faciliter les remboursements et permettre au moment opportun de construire à nouveau suivant nos besoins et nos capacités.
En 1989, décès de Mr Jean-René MIGNOLET, Mr Daniel JOB devient directeur de l'école technique.
Ouverture de classes de 7ème professionnelle, spécialité « automation » avec l’obtention d’un CQ7 et aussi rapidement du CESS
En 1990, première promotion de 7ème professionnelle « automation »
Michel MOTTE aura enseigné dans toutes les classes de la 2ème P à la 7ème P
L’association de parents, quelque peu en veille redémarre.
Début des années 90, mise en place d’un groupe de coordonnateurs, issu du conseil de direction patiemment mis en place par Jean-René MIGNOLET au milieu des années 70
En 1991, ouverture du deuxième degré de qualification « Techniques Sciences » du secteur Sciences
Restructuration des orientations « mécanique » et « électricité » au 2ème degré de qualification ; elles sont remplacées par l’ « électromécanique »
Petite révolution, on change de secteur ; Monique BRUMENIL, Benoît PIRLOT, Françoise Leclercq démarrent l’option
Pour les options techniques industrielles, le tandem Jules LEROUX, José NOEL a géré depuis le début anciennement les 4 A3
puis 2ème degré finalité et enfin 2ème degré qualification
En 1992, premier coup de canif dans les périodes professeurs avec le nouveau mode de calcul initié par le Ministre de l’époque Elio DI RUPO
En 1993, ouverture du troisième degré de qualification « Chimie Appliquée » faisant suite au 2ème degré.
Myriam LATOUR, Isabelle MIGNOLET, Bernadette DARVILLE, Léon MAILLEUX lancent l’option
Construction de nouveaux locaux et ateliers dans le prolongement de l’aile des 2ème avec l’aide des autres sections : école maternelle, école primaire, enseignement général
En 1995, première promotion de 6ème qualification orientation « Chimie Appliquée »
En 1996, avec le décret « Missions », instauration progressive suivant élections, d’un conseil de participation reprenant des membres du Pouvoir Organisateur et de la direction, du personnel enseignant syndiqués et non syndiqués, des délégués des élèves, des parents, du personnel ouvrier et de représentants de la paroisse et du monde des entreprises. Le conseil de participation donnera le jour au projet d’établissement.
Décret supplémentaire qui rationalise de manière drastique le fonctionnement des écoles sous la « houlette » de la Ministre Laurette ONCKELINCX
On baptise les différents blocs du site
- Archimède : premier degré classes de 1 A
- Béjart : premier degré classes de 2 C, 1B, 2P
- Gramme : (à l’origine le bâtiment des latines) 2ème degré technique et professionnel
- Château : 3ème degré technique et professionnel jusqu’en 1998
- Horta : les annexes du château : laboratoires d’électricité et mécanique et locaux de l’option dessin de construction et bâtiment
- Newton : ateliers et laboratoires (bâtiment du départ)
- Tellier : les garages à l’entrée à gauche du séquoia occupés successivement par des salles de dessin, la section chauffage, la section froid industriel
- Conciergerie : qui sera successivement l’aumônerie, les bureaux de la direction et puis une conciergerie
Au cours des années 1990, suppression des épreuves de qualification au deuxième degré technique et professionnel et remplacées par un brevet école.
En 1998, ouverture d’une deuxième spécialité en 7ème professionnelle « Froid Industriel ».
Yvon MARCHAL (chef d'atelier promoteur de l'option) , Jean DUMORTIER, Léon MAILLEUX sont à la barre
Pour le petite histoire Yvon et Daniel se déplacent en France à côté de FIRMINY (Saint-Etienne) pour commander du matériel didactique à la firme DIDATEC
Construction d’un nouveau bâtiment avec le concours de toutes les autres sections, école maternelle, école primaire, enseignement général, le long de la rue Vertevoie pour accueillir le degré supérieur de l’école technique et professionnel, le bien nommé PASCAL libérant ainsi le premier étage du château.
Ce bâtiment sera béni par le nouvel évêque Mgr LEONARD
En 1999, jumelage avec le lycée français Jacob HOLTZER de FIRMINY pour les stages LEONARDO
Début des années 2000, interdiction du redoublement pur et simple au cours du premier degré qui doit être parcouru en 3 années maximum, l’année complémentaire éventuelle faisant l’objet d’une guidance particulière visant à combler les lacunes de l’élève.
Revue d’information INFOR PARENTS disparaît pour faire place à ECHO-LE.
La fancy-fair traditionnelle a vécu ; elle est remplacée par les JOSEFÊTES qui comprennent 3 parties :
- la journée Portes Ouvertes avec accueil des élèves de 6ème primaire
- le tournoi de mini-foot challenge Bernard DESILLE
- une soirée Concert Chorales avec des groupes du fondamental, du secondaire et des groupes extérieurs.
Décret sur la formation des enseignants, du personnel auxiliaire d’éducation en inter-réseaux (IFC), dans le réseau catholique (FORCAR), et au sein du Pouvoir Organisateur.
Les écoles techniques ont accès aux plans d’équipements financés à 80 % par la Communauté Française et la Région Wallonne.
En 2002, constitution de la CCPQ (Commission Communautaire des Professions et Qualifications)
Tous les profils de formation sont revus et ajustés à l’évolution de l’emploi et de la formation. Ainsi la section « électromécanique », pourtant réclamée avec force par un nombre important d’entreprises est amenée à disparaître.
Le Pouvoir Organisateur se restructure pour devenir l’ Enseignement Secondaire Catholique Cinacien ESCC organisant les écoles secondaires de l’Institut de la Providence et de l’Institut Saint-Joseph.
En 2003, suite aux travaux de la CCPQ, les profils de formation vont changer d’année en année, les noms des options se transformer avec les programmes et se féminiser.
Participation au salon des étudiants à Namur SIEP comme « exposant »
Au troisième degré, l’option « électromécanique » qui a vu la naissance de l’école technique devient « mécanicien automaticien »
L’année suivante ouverture de l’option jumelle au troisième degré : « électricien automaticien »
En 2003 - 2004, tentative de restructuration des écoles secondaires catholiques amenant des changements de site scolaire ; sous la pression des parents, élèves et professeurs, la copie sera revue et reprise en 2006 pour constater l’échec en raison de la perte de nombreuses périodes professeurs.
En 2005, Mr Alain DEQUESNE remplace Daniel JOB à la direction
En 2006, ouverture d’une 7ème professionnelle « Installateur en Chauffage Central »
Dans la foulée au fur et à mesure
Transformation de la 7ème P Automation en 7ème « Complément en Maintenance d’équipements techniques »
Transformation de la 7ème P Froid industriel en 7ème Technique de qualification « Technicien en Climatisation et Conditionnement d’air »
En 2008, Mr Jean DUMORTIER remplace Alain DEQUESNE à la direction ; Alain DEQUESNE devient coordinateur du CTA (Centre de Technologies Avancées)
Ouverture d’une orientation supplémentaire au 2ème degré de qualification Techniques Artistiques du secteur Arts Appliqués
En 2008, création du Centre de Technologies Avancées CTA
Nouvelle structure du premier degré.
On entame la construction d’un nouveau bloc de laboratoires et ateliers (à côté du bloc atelier originel NEWTON) TELLIER, libérant ainsi l’occupation du rez-de-chaussée du château et des ses annexes. Les « garages » sont démolis
Suppression du contrôle pour le CESS – Homologation des certificats
En 2009, programmation du troisième degré Arts Appliqués avec l’option technique de qualification « Technicien en Infographie »
Les projets
Les épreuves de qualification
Le certificat de qualification est délivré pour les classes de 6° professionnelle et 7° professionnelle ainsi que pour les classes de 6° technique de qualification lors d’une journée spéciale du mois de juin.
Il s’agit de jauger la capacité du candidat à exercer un métier ou une profession en rapport avec sa formation tout en portant notamment sur l'utilisation des connaissances ; cette épreuve se distingue d'autres épreuves scolaires par le fait qu'elle se rapporte aux connaissances et au savoir-faire orientés vers l'activité professionnelle ; les jurys sont composés en parties égales de membres des entreprises et des enseignants. A ce sujet, l’école rend hommage à tous ces membres « extérieurs » qui nous font l’honneur et l’amitié de nous consacrer chaque année une journée de leur temps. Un merci particulier à trois personnes dont l’apport nous a été précieux : Mr Fernand THIRY (ETS RONVEAUX), Mr Maurice MOTTET (ELECTRABEL), Mr Roger PIERSON (ANALIS).
L'épreuve de qualification est une épreuve intégrée ; elle fait appel à un ensemble de savoir-faire et de connaissances pour l'exécution d'un travail en rapport avec une activité professionnelle.
Modalités propres aux différents niveaux
Dans l'enseignement professionnel secondaire supérieur (3e degré de l'enseignement professionnel), l'élève doit être capable d'assurer des tâches d'exécution variées en y appliquant certaines connaissances théoriques.
Dans l'enseignement secondaire technique (3e degré de la section de qualification), la formation est à la fois théorique et pratique; l'épreuve de qualification tient compte de cette dualité; elle a un caractère global et prend la forme d'un projet, d'un travail de synthèse, d'une monographie, d'une réalisation pratique commentée.
Les épreuves sont à mettre en relation avec les compétences terminales à exercer au travers de situations d'intégration reprises dans les programmes. Le projet est négocié avec les professeurs de l’option et de temps à autre il est amené par l’élève ou par une entreprise.
Stages des élèves en entreprise ou sur chantier
Objectifs Principaux:
- mise en situation de travail en entreprise ou sur chantier de par la nature du travail et des conditions de travail;
- confrontation avec les techniques et méthodes de terrain;
- les relations avec les autres travailleurs (contremaître, ouvriers) et le patron;
- utilisation de matériels non disponibles dans l'école;
- les stages sur chantier s'adressent aux élèves des deuxième et troisième degrés professionnels et aux élèves du troisième degré du secteur Sciences ; ils font l'objet d'un encadrement particulier et de modalités spécifiques
- communiquées en cours d'année: contrats, assurances, rapports de stage, carnets de stage, système de cotation, analyse de risques, …
- pour les élèves de 7ème année, les stages peuvent s'inscrire dans le cadre du programme européen d'échange LEONARDO DA VINCI.
Chaque année de magnifiques projets ont été réalisés. En voici une liste non exhaustive.
Pour le secteur Industrie
1990 – 1991
Librairie de symboles hydrauliques : Paquay G., Lurkin T.
Automatisation d’une plieuse : Beguin M., Lebrun P.H.
1991 – 1992
Banc d’essais pour pompes centrifuges : Allard G., Gaignage A., Nélis L.
Réalisation d’une cintreuse hydraulique :
Dawagne P., Marlaire D.
Bras articulé pneumatique : Denis F., Allard M.
1992 – 1993
Banc d’essai pour pompe à vide : Cheniaux E., Taviet S.
Variation électonique de la vitesse d’un moteur asynchrone triphasé : Ninane O.
1995 – 1996
Commande d’une grue par automate :Beguin N., Henin V., Rase F.
Etude réalisée sur la station de pompage de Buzin
Automatisation d’une salle de traite : Burlet P., Lavis D., Potums M.
Banc d’essai permettant l’entraînement d’une génératrice par moteur à rotor bobiné : Gilson M., Miler T., Thiange N.
Ouverture télécommandée d’une porte de garage :
Marteaux L., Roth R.
1996 – 1997
Banc d’essai pour moteur diesel : Bosthijs F., Dethise T., Petit R.
Conception et fabrication de circuits imprimés : Job T., Mengal D.
Banc d’essai pour moteur à essence : Monseur G., Havelange F., Comblen A.
Réalisation d’un compacteur : Henry D., Piot C.
1997 – 1998
Automatisation d’une station de pompage :
Biard L., Ledieu C., Hogge S.
Rénovation d’un banc de traction : André J.F., Croisier J.
Banc d’essai permettant d’effectuer des essais à vide et en charge sur des moteurs monophasés :
Fourny C., Lecouturier J., Timmermans S.
1998 – 1999
Commande d’un lanceur de balles de ping-pong :
Opovin G., Tillieux B.
Régulation et traitement d’informations sur le pompage d’eau d’un puits artésien à l’IMP de Ciney : Legrain P., Bruwier C.
Automatisation d’un distributeur de lait : Beguin X., Stoffe R.
1999 – 2000
Régulation hydraulique par rapport à l’avancement : André G., Herbiet F.
Presse à crochets automatisée : Faveaux M., Riga V.
Voiturette motorisée : Bodart A., Masson J.
2000 – 2001
Système de pesage adapté sur un chargeur télescopique : Laloux D., Jacques A.
Réalisation d’une enfonceuse de piquets : Herman N., Lenssens K.
Automatisation d’un distributeur de balles de golf : Scheen M., Vigneron J.
2001 – 2002
Compacteur de canettes : Debry P.F., Tondus R.
Barbecue à broche : Raty L., Raty G.
Lanceur de balles de tennis de table : Lecomte, Bailly, Dossogne
Elévateur « Girafe » : Calande G., Jadot S., Deville P.
Connexion entre deux automates : Debroux G., Daix J.
Réalisation d’une brosse industrielle : Watelet G., Massart V.
2002 – 2003
Matériel didactique sur une boîte de vitesse :
Marcipont F., Mercier M., Poiret D.
Ecorneur de bovins : Schmitz G., Lehon Q.
Banc d’essai sur coussin d’air : Bellot R., Qwewet V.
Connexion entre 2 automates : Daix J., Debroux G.
Enrubanneuse de gros ballots :
Docquier I., Henrot M.
Egrainoir automatique : Falmagne G., Roy J.
Automatisation cisaille mécanique : Moortgat T., Scheen D.
2003 – 2004
Distribution automatique de boissons : Trinval S., Pavlov D.
Nettoyeur de câbles : Lefebvre D., Mathot J.C.
Cadre de signalisation : Geirnaert F., Gaziaux J.
Réalisation d’une fendeuse de bûches : Bodart A., Lebrun M.
Automatisation d’un coupe-frites : Henet A., Donnay F.X.
Réalisation d’un broyeur d’accotements : Pirlot Q., Rolain R.
2004 – 2005
Machine permettant de tronçonner et de fendre des troncs d’arbres :Declaye J., Michat D., Van Hooydonk A.
Appareil de séparation densimétrique : Modave M., Wéry J.J.
Nettoyeuse de cellules à poudre : Lambert L., Thiran S.
2005 – 2006
Réalisation d’un réseau AS – interface : Delizée F., Quentin J.
Appareil automatique permettant de récolter l’eau provenant des stalactites : Bihay Q., Grévisse A.
Remplissage automatique de flacons : Marion V., Misson H
Presse à plastique commandée hydrauliquement : Watelet M., Poncelet F.
2005 – 2006
Automatisation d’une installation de nettoyage : Trentecuisse J., Brumenil S.
Régulation d’une installation de chauffage didactique : Lamarche R., Hermans C.
Broyeuse de branches : Froidebise G., Giard D.
Régulation de niveau d’huile : Brice D., Graindorge K.
Triage automatisé de caisses de matières différentes : Degive X.
2006 – 2007
Réalisation d’un banc permettant d’effectuer les essais à vide et en charge d’une génératrice : Monville G., Richel L.
Distributeur de boîtes automatisé : Crespin C., Lurkin T.
Réalisation d’une cisaille automatique : Gérard F., François D.
Retourneur d’andains : Wilmet T.
Système de communication AS-i-Ethernet : Gotfroi D., ReizerT.
2007 – 2008
Coupe-bûches automatisé : Winand B., Henrot S.
Sécurisation de la plieuse hydraulique : Winand B., Henrot S.
Distributeur de boissons : Remy L., Lacoste D.
Mise en sécurité d’un tour Celtic 14 : Audin B., Beluffi C.
Sonneries centralisées :Vandevoort F.X., Lamboray A.
Programmation et développement d’usine Festo :
Lissoir A., Okwelani K.
Mélangeur de lubrifiant et de détergeant automatisé : Monjoie G., Piraprez C.
Programmation d’une usine didactique trieuse de pastilles à l’aide de trois automates Siemens S 7300 : Hubert B., Arnould T.
2008 – 2009
Tunnel de lavage automatisé : Namêche M., Lambert J.F.
Banc de capteurs : Delvaux G., Chouffart C.
Banc de pompes centrifuges : Focant Denis, Pirar D.
Bac distributeur d’aliments : Hatert Q., Lambert F.
Fendeuse de bûches motorisé : D’Ans L.P., Stevenin L.
Réalisation d’une sableuse commandée à distance : Decroisson M., Dozot C.
Brosse hydraulique : Lamboray J., Dony M.
Pour le secteur Construction
Pour ce secteur, le projet s’articule autour de la conception d’une maison unifamiliale avec ce que cela implique de rigueur scientifico-technique, de savoir-faire en dessin, construction de maquettes mais également de créativité.
En début d’année les élèves sont en possession du plan d’un terrain à bâtir avec les prescriptions urbanistiques.
Leur travail consiste :
- à concevoir les plans d’une habitation unifamiliale (implantation, fondations, rez-de-chaussée, étages, façades et détails de construction),
- à établir un métré quantitatif et un devis estimatif.
- dresser les plans permettant d’obtenir le permis de bâtir
- réaliser une maquette du bâtiment conçu
Pour le secteur Sciences Appliquées
Au cours du troisième degré avec les élèves de l’enseignement général des stages de biologie sont effectués.
Le goût de la biologie
Jeudi 8 octobre 2009, 17 h. Encore une « journée-mare » réussie !
Ce n’était pourtant pas gagné : une matinée pluvieuse et 47 scientifiques en herbe un peu désorientés voire effrayés par la tâche, la mise en route s’annonçait difficile…
Mais l’équipe des professeurs de biologie est d’attaque. Marie-Cécile VIROUX et moi-même sommes parées et la pionnière, Marie-Paule BRASSINE, pourtant à la retraite, est fidèle au poste pour nous prêter main-forte.
Les récoltes s’opèrent, les sujets se choisissent et les observations commencent.
Les microscopes chauffent, les livres souffrent de passer de main en main, les questions fusent et les neurones bouillonnent.
C’est un moment fort ! C’est la démarche scientifique qui s’opère dans la curiosité et l’enthousiasme !
La réalisation de posters vient boucler l’activité, laissant les participants fatigués mais satisfaits de l’expérience.
Et en mai prochain, c’est reparti !
Avec des élèves de 6e cette fois. Direction Boulogne-sur-Mer où, trois jours durant, la côte d’Opale va révéler ses secrets biologiques et géologiques.
Coelentérés, bryozoaires, céphalopodes et autres mollusques seront minutieusement examinés par nos jeunes chercheurs.
Danièle AUGUSTIN, précieuse collaboratrice de ce stage, écrira à ce sujet :
« Après toutes ces récoltes, ces recherches, beaucoup de sueur et souvent même des heures prises sur leur sommeil, le temps est venu de finaliser. Après deux jours de ce régime, c’est la présentation orale devant le groupe. La tension est palpable. Les critiques des professeurs tombent, mais elles sont constructives et bienveillantes, toujours émises dans le but d’améliorer, d’encourager et aussi de féliciter car certains résultats sont étonnants. »
Selon Pierre GILMARD, autre maillon indispensable du projet, ce stage permet d’apprécier d’énormes qualités chez les jeunes que l’on a trop tendance à critiquer : respect de l’autre, travail en équipe, dynamisme, capacité à fournir un effort de longue durée.
Et j’ajouterai une qualité essentielle chez nos élèves : la confiance que l’on peut placer en eux.
De telles expériences représentent un apport non seulement scientifique mais aussi humain. Et c’est cela l’école.
Bernadette DARVILLE
Professeur de biologie en 5e et 6e TQ Technicien chimiste et en 5e et 6e E. G.
Pour en juger voici quelques titres de travaux d’élèves :
1999
Charles Dimitri et Karim Donnay : Analyses chimiques de l’eau dans la station d’épuration de Haljoux-Ciney
Noël Nicolas et Ludivine Ramack : Les techniques hématologiques dans la
détermination des groupes sanguins
Michaël Ska : Bactériologie dans le secteur urinaire
Sophie Thiran : L’analyse des fourrages ou laboratoire de l’office provincial agricole de Ciney
2000
Jeanbaptiste Thomas : Analyses chimiques de l’eau en vue de son utilisation dans un centre nucléaire
Virginie Lamotte : Hématologie : détermination des groupes sanguins et tests de compatibilité
Véronique Lekeux : Diagnostic sérologique affections respiratoires par la méthode ELISA +
Immunofluorescence (voies digestives/respiratoires)
Nicolas Lurkin : Analyse de protéines du sérum et d’urine
Denis Romedenne : La qualité boulangère du froment Office provincial agricole Ciney
2001
Arnaud Nicolas : Biotechnologie de la reproduction bovine –La fécondation in vitro
2002
Odile Duculot : Chromatographie par affinité
Migration de l’anticorps sur stick de détection
Culture d’hybridomes
Thomas Dupont : Analyses d’eau dans une station d’épuration (kraft)
Séverine Fontaine : Analyses bactériologiques
Manuel Gaussin : Pigments pour la fabrication de peintures (Dothée)
Elodie Riga : Technique de cytologie et d’anatomopathologie
2003
Christopher Celik : Etude de la stabilité d’un médicament dans les laboratoires SMB technology de Marloie
Julie Froidbise : L’électrophorèse capillaire (Mont-Godinne)
Christine Mabille : Hématologie et groupes sanguins (Saint-Luc)
Denis Tondus : Air products : suivi d’une commande en production et analyse de gaz
Jean Willem : Etude de paramètres de contrôle pour le mélange de pigments et de matière plastique dans une extrudeuse (Polyone)
2004
Véronique Collard : Analyses bactériologiques de selles, d’urines et de crachats
Christelle Geurds : Endocrinologie : dosages immunoradiométriques et immunoenzymatiques
Laura Jeanbaptiste : Programme d’analyse d’eau du laboratoire central de la centrale nucléaire de Tihange
Julie Léonard : Hématologie et coagulation
Alexandre Vanderschueren : Etude des paramètres physio-chimiques et microbiologiques relatifs aux levures en fermentation dans du mout de triple moine
Michaël Wilmet : Etude de l’impact du « filtrat » de la centrifugeuse sur la charge d’entrée de la station d’épuration de Marche-en-Famenne
2005
Sylvain Benats : Analyses au laboratoire phytomédical Tilman
Jean-Christophe Bourmanne : Analyses bactériologiques au laboratoire de l’hôpital Saint-Luc
Baudouin Halin : Etude de la stabilité d’un médicament chez SMB Technology
Stéphanie Misson : Etude de l’évolution des différents paramètres du vin au cours de la vinification
2006
Jonathan Jadot : Détermination des pKa du pourpre de bromocrésol et du bleu de bromothynol
Christophe Janssens : Electrophorèse et techniques d’analyse de protéines en laboratoire de biologie clinique
2007
Quentin Camerman : Préparation à l’échelle laboratoire de catalyseurs métallo-cènes pour la production de polyéthylène
Sébastien Cheffert : Electrophorèse et immunofixation des protéines du sérum et de l’urine
Vanessa Franquien : L’hémostase
Isabelle Mathieu : Analyses de prélèvements cliniques ou laboratoire de bactériologie
Adrienne Ronval : Extraction des catécholamines urinaires par chromatographie échangeuse d’ions et dosage par HPLC à polarité de phase inversée
Warren Verdoot : Synthèse, caractérisation et échange d’une zéolite
Jérémy Zava : Dosage des nitrates, minéraux et oligo-éléments, de l’azote minéral total, analyse de pH et détermination de la teneur en métaux lourds dans un sol
2008
Perrine Bastin : Utilisation de diverses techniques de bactériologie
Bertrand Lambotte : Analyses de la qualité des matières premières dans l’entreprise Lambiotte & Cie S.A.
Damien Richard : Analyse des eaux de la station d’épuration d’Arlon
2009
Vincent Clause : Stage à l’office provincial agricole : Analyse de sol
Diego Lagasse de Locht : Etude de la stabilité du Diclofénal
Kean Ponlork : Analyse chimique par HPLC de médicaments en vue de leur mise sur le marché
Nicolas Reichling : Analyses physico-chimiques d’un pesticide sous forme d’une poudre mouillable
Ces projets sont la fierté du savoir-faire de l’école. Ils n’ont pu aboutir qu’avec la bonne collaboration des élèves et des professeurs de cours techniques, de pratique professionnelle et de laboratoire.
Les équipes des projets étaient animées par les professeurs suivants :
Secteur industrie :
Mme Marie-Flore CORNET
Mrs Yvon MARCHAL, Léon MOREAUX, Léon MAILLEUX, Alain ALEXANDRE, Joseph GOFFAUX, Jean-René MIGNOLET, Angelo CHIARADIA, Robert HAIBETTE, Rudy MATHURIN, Didier ISTAS, Hervé LAMBERT, Christophe LAMBOT, Louis KERVYN, Christophe GILET, Noël DE KEERSMAEKER, Jean DUMORTIER, Jean-Claude DENGIS
Secteur construction :
Mme Lina DOCQUIER, Mrs Alain DEQUESNE, Luc BRICOURT, Désiré HALIN, Guy GODFRIAUX, Frédéric GENOTTE, Maxime FRANCQ
Mme Marie-Flore CORNET, Mr Robert HAIBETTE
Secteur sciences :
Mmes Myriam GREGOIRE, Bernadette DARVILLE, Isabelle MIGNOLET, Marjorie HUYGENS
Mr Roger FIJALKOWSKI
Pour l’enseignement professionnel
1. Pour les électriciens de 6ème année et les automaticiens de 7ème année : les projets sont un peu du même type que ceux des 6ème technique de qualification en accord avec le développement des compétences de leurs options
2. Pour les chauffagistes de 6ème année : il s’agit de calculer une installation de chauffage pour une maison unifamiliale, le plan étant donné, de déterminer les pertes de charge selon l’orientation des pièces, leur isolation, les matériaux, de choisir une chaudière, les corps de chauffe et les matériaux de mise en œuvre des circuits hydrauliques
En outre une épreuve pratique de soudure et de raccordement de radiateur est organisée ainsi qu’un dépannage d’installation (brûleur, …)
3. Pour le froid industriel : le projet consiste à dimensionner une chambre froide avec tout ce que cela comporte d’utilisation des connaissances techniques et technologiques. Un rapport est réalisé.
Les étudiants sont soumis à une épreuve pratique de maintenance d’équipement frigorifique.
Ces élèves ont aussi deux modules plus réduits en électroménager et en conditionnement d’air.
4. Pour Automation: projets semblables à ceux des électromécaniciens
Pour le 2ème degré
Les élèves de 4ème et 5ème technique de qualification et de 4ème professionnelle ont aussi construit de beaux mécanismes en tout genre : le célèbre étau d’atelier pour les 4 P mettant en œuvre tous les savoir-faire de l’ajusteur (limer, découper, raboter, fraiser, tourner, souder) ; des remorques, des compresseurs, …
L'association des parents
L'Association se donne pour mission la promotion et la défense, dans une optique chrétienne et lasallienne, de l'éducation et de l'enseignement dispensés au sein de l'Institut.
Dans ce but, elle entend :
promouvoir l'information des parents et encourager leur participation active à la vie de l'Institut;
favoriser une étroite collaboration et un dialogue constructif et objectif entre les parents, le PO, les directions et les enseignants dans toutes les matières relevant de l'éducation, de la formation et de l'organisation scolaire et parascolaire, en général, et, en particulier, de tous les problèmes pouvant avoir des répercussions sur l'épanouissement et l'avenir des jeunes, leur vie journalière et celle de leurs familles;
représenter les parents des élèves de l'Institut auprès des instances de gestion et de direction de l'école et de toutes autres instances régionales et/ou locales poursuivant un objet similaire au sien et y assumer toutes responsabilités en cas de décisions à prendre.
Nous nous souviendrons longtemps des années de dévouement à l'Association des Parents de nombreuses personnes qui, bien souvent, ont oeuvré dans l'ombre.
Un merci tout particulier aux anciens présidents et secrétaires : Messieurs Victor DUBOIS, Jean BEGUIN, Charles HUBERT, Marcel JACQUES, Philippe LALOUX, Fernand TAVIET, Mesdames DOUXFILS, RIGA, SIMONET, POLESE... qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour spécialement s'investir dans l'organisation annuelle du souper de l'Association, dans l'animation de Noël lors de la remise du bulletin, créant ainsi une ambiance des plus chaleureuses...
Une pensée également aux parents qui ont accompagné notre conseil de participation et plus spécialement à M Jean HENET qui a participé activement aux travaux pendant une longue période.
De même un grand merci à Gérard SEVRIN (représentant des entreprises) pour sa fidélité et sa disponibilité.
Merci encore à toutes ces personnes qui ont consacré plusieurs soirées par an pour le bien de l'école.
André GUIOT
Daniel JOB
L'infrastructure
Notre espace de vie
Ce merveilleux site nous le devons à des passionnés de l'enseignement catholique qui se sont investis sans compter avec la foi qui soulève les montagnes, bien souvent sans le premier centime pour composer l'ensemble que nous connaisons aujourd'hui.
Parmi eux, il faut citer le Chanoine Maurice BEKA, le Baron de MOFFART, le notaire ACKERMANS, le Frère Médard-Maurice (Louis Hocquet), le comité des anciens, ...
Vous pouvez lire les quelques détails de cette épopée dans la brochure du 150ème anniversaire de 1994, mais aussi dans le discours prononcé par M Jules Leroux en 1984
Il y a des photos des bâtiments occupés par l'école technique uniquement pour le moment.