14 novembre 2009
Séance académique
Introduction par le directeur Mr Jean DUMORTIER
Bonjour à toutes et tous,
Chers amis, Chères amies,
Je suis très heureux de vous accueillir si nombreux aujourd’hui. Votre présence témoigne de votre attachement à notre école, votre école. Nous vous en remercions vivement.
Aujourd’hui, c’est jour de fête. Nous avons tout prévu pour qu’il en soit ainsi.
Certains d’entre vous ne se sont plus rencontrés depuis des années. Alors, j’ai envie de vous dire, profitez-en, profitez de cette journée pour vous redécouvrir.
Deux événements importants vont occuper notre journée.
Le premier consiste à faire honneur aux 50 ans de notre Ecole Technique (je commençais à peine à faire mes premiers pas… ça, c’est pour mieux nous situer dans le temps qui a pu s’écouler depuis).
Le second événement vécu aujourd’hui est l’inauguration du nouveau bâtiment appelé « Tellier ».
Mais avant de nous étendre sur ces 2 sujets, je vous propose d’écouter notre président du Pouvoir Organisateur actuel : Monsieur Bernard Fondaire. IL a quelques mots à nous adresser.
Message du président M Bernard FONDAIRE
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Soyez les bienvenus et permettez-moi d'abord, au nom du pouvoir organisateur, de vous remercier pour votre encourageante présence. Merci aussi à tous ceux qui n'ont pas pu se déplacer, mais qui nous ont dit être de tout cœur avec nous.
Comme vous le savez, l'enseignement Secondaire Catholique Cinacien célèbre aujourd'hui la naissance d'un nouveau bâtiment, celui de l'enseignement technique de l'institut St Joseph : Tellier.
Un bâtiment attendu avec impatience après l'inauguration du bâtiment Icare à l'enseignement général. C'est aussi avec impatience que sont attendus les travaux de rénovation rue Piconette sur le site de l'Institut de la Providence. Vous aurez dans quelques minutes l'occasion de visiter les locaux de ce nouveau bâtiment Tellier. Un baptême à fêter, bien sûr.
Et ce n'est pas le seul motif pour faire la fête aujourd'hui. Puisque nous fêtons aussi le 50ème anniversaire de notre Ecole Technique.
Cet anniversaire de notre Ecole Technique est bien sûr le moment de nous rappeler les moments heureux et les pages plus difficiles de ces 50 années.
Daniel Job vous retracera l'histoire de l’école une histoire qu’il connaît bien puisqu'il fait partie de ceux qui, à l'Ecole technique, ont donné le meilleur d'eux-mêmes, jour après jour, au long de ces 50 années pour aider tant de jeunes à développer au mieux leurs capacités et leurs compétences propres et à s'épanouir dans leur vie sociale et professionnelle.
Que chacun de ceux qui ont été ou sont membres de la communauté éducative soit mille fois remercié pour ce magnifique travail.
Tous ont mérité notre gratitude et... vos applaudissements
C'est à leur engagement quotidien que nous devons ce que l'école est devenue aujourd'hui et je suis certain qu'ils voient avec plaisir que cet anniversaire est aussi l'occasion d'inaugurer de nouveaux locaux où leur action va se prolonger demain.
Ces 50 ans nous ouvrent de grandes portes, à nous de relever le défi et de poursuivre nos efforts, dans l'esprit que nous ont légué les frères des écoles chrétiennes, pour que notre école remplisse au mieux son rôle au bénéfice de chacun de nos élèves actuels et futurs.
Merci Monsieur le Président pour vos mots rassurants et plein d’espoir.
Et maintenant, les grandes évolutions, les grands événements qui ont marqué les 50 années d’existence de notre école, ses 50 années d’histoires vont vous être retracées.
Je vous propose d’écouter Daniel JOB, ancien professeur et directeur de notre école.
Une histoire possible par M Daniel JOB
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi de saluer avec plaisir et gratitude, Le Cher Frère Visiteur Jean-Pierre BERGER, M Louis HOCQUET, directeur général de l'institut Saint-Joseph au début des années 60, M Pierre EFFINIER, directeur de l'école technique à l'ouverture des A2, M Jules LEROUX, professeur de la première heure de l'école en 59 de même que M Christian MAILLEUX, "caché" dans la salle.
Je pense particulièrement à ceux qui auraient souhaité être présents parmi nous ce matin.
Je suis très honoré de m’adresser à vous à l’occasion du 50ème anniversaire de la création de l’école technique de l’Institut Saint-Joseph.
Je vous parlerai de l’histoire de l’école et de la confection de la brochure réalisée pour fêter cet événement.
Commençons par l’histoire de l’école.
On peut bien sûr vous abreuver de dates en tout genre, mais ce n’est pas vraiment mon propos, bien que cela ne soit pas sans intérêt; je me contenterai de quelques points de repère ; vous pourrez les lire en détail dans la brochure avec l’avantage d’un texte agrémenté de photographies.
C’est, au travers de ce développement considérable, une histoire d’hommes et de femmes, de leurs aventures et découvertes pédagogiques, qui consacrent chaque jour leur énergie, leur passion au service des jeunes qui leur sont confiés. Un accompagnement quotidien de leur parcours initiatique, parfois l’un derrière l’autre et le plus souvent côte à côte.
Au-delà des matières de cours, le challenge quotidien est avant tout celui de l’éducation avec pour référence le projet d’établissement issu des projets éducatif et pédagogique lasallien.
Quelques points essentiels ; notre institut est avant tout une école chrétienne avec une culture, un art de vivre, hérité de Saint Jean-Baptiste de la Salle, l’école des Petits Frères, avec pour objectif majeur de former des jeunes, des citoyens, des acteurs économiques ; notre ambition est de faire émerger leur projet personnel et leur projet de vie, de communiquer, de construire des apprentissages qui donnent du sens, de développer des comportements respectueux des différences avec une dimension particulière pour l’accueil et l’écoute active.
Il s’agit de privilégier et de concilier à la fois exigences, respect des autres, qualité de la communication, ouverture, disponibilité, utopie, réalisme.
Il s’agit d’apprendre la rigueur, le travail bien fait, de favoriser le plaisir d’apprendre et de se dépasser.
L’élitisme bien compris n’est-ce pas cela ?
L’école est avant tout celle des élèves ; ils sont au coeur de l’entreprise de l’éducation ; elle est aussi celle des éducateurs, des enseignants et celle des parents de nos élèves.
Il y va de la responsabilité de tous ces acteurs de la faire vivre, de la rendre chaleureuse, supportable, nécessaire, utile, vitale.
D’abord des années de la création au début des années 70.
C’est la page blanche ou presque, tout est à construire : l’équipe pédagogique, les programmes scolaires, l’esprit « maison » made in technique Saint Jo, les ateliers, les classes, le matériel, la crédibilité auprès des parents, des entreprises.
L’enseignement est déjà caractérisé par le souci de donner du sens aux apprentissages.
Mais le costume est rapidement trop étroit.
Le sous-main des responsables commence à se noircir de projets, de croquis. J’ignore si mai 68 est passé par là, l’envie de faire autrement est bien présente, avec un clin d’oeil la conscience peut être des effets de halo !
Pas de surprise, les capitaines de l’école demandent à s’embarquer dans le rénové. Angoisse. Non. Une belle aventure qui va profiter aux élèves. Une autre époque s’ouvre.
Depuis 72, avec quelques intermèdes, nous n’avons pas cessé de muter, de nous enrichir, de réforme en réforme avec des étranglements de tous genres :
NTPP, excès de papier, mort annoncée du rénové avant même d’être adulte, de l'échec remplacé par l'échec à l'échec, décret mission ou sans mission et parfois mission impossible avec destruction des consignes dès l'écriture du texte, des audits et des « on dit » de tous genres expliqués par des pédagogues en chambre bien intentionnés à des pros sur le terrain ébahis de la manipulation des chiffres.
De la matière pure et dure avec des points, nous sommes passés successivement,
à la taxonomie de Bloom (une révélation, il n’y a pas que le par coeur), à celles de Guilford, de D’HAINAUT, l’affective de KRATHWOHL,
des objectifs aux objectifs valides - de leur « opérationnalisation en termes de comportements observables », excusez du peu, des rattrapages aux remédiations,
des examens de passage aux bilans de récupération, de la rédaction de questionnaires à choix multiples aux questions fermées à trous puis à nouveau ouvertes,
de calendriers de bilans essaimés aux sessions puis aux sessions allégées, des x jours aux 15 et 27 jours consacrés aux examens et conseils de classe,
de l'auto formation à la formation continuée et permanente et puis obligatoire,
de l'enseignement frontal aux classes de découverte, de mer, de dépaysement, de projets, classes atelier, classe entreprise, au projet personnel, au projet de vie, à l'enseignement différencié, à la pédagogie du projet, à l'expression en termes : de capacités, d'objectifs, de compétences disciplinaires (de branches), de compétences transversales de tous ordres, de socles et compétences terminales,
du redoublement à son interdiction en y revenant sous un autre label,
du travail en équipe au travail solitaire mais solidaire,
du projet éducatif et pédagogique au projet d'établissement, avec plein de conseils en tout genre : conseil d'entreprise, de sécurité, d'hygiène, de participation, d'élèves, de pilotage,
du calcul mental, aux tables de logarithmes, à la règle de calcul, à la calculatrice, à la programmable, aux ordinateurs, des maths traditionnels à la mathématique moderne, aux centres cybermédia, à internet.
Nous avons également connu des tas de nouveaux règlements et situations éveillant notre curiosité, notre surprise, notre intérêt, notre agacement parfois : règlement d’ordre intérieur, règlements des études, règlement général du travail, statut, disponibilité, réaffectation, droits d'auteurs, procédure compliquée pour les exclusions,...
La chair de notre passion a, elle aussi, beaucoup évolué : élèves dociles, entreprenants, difficiles, passionnés, passionnants, désabusés, attachants, motivés,...
Du bénévolat anonyme consenti par tous, au bénévolat institutionnel en passant par le bénévolat désigné, organisé.
Nous sommes aussi passés des conseils de classe aux conseils de guidance, des bulletins avec points, en passant par le portefeuille des compétences, au bulletin avec évaluation continue et échelle à 5 niveaux enrichissant notre vocabulaire d’un nouveau mot « la docimologie ».
Nous nous sommes gorgés du technico-mental, des situations problèmes, des séquences d'apprentissage, de l'enseignement en spirale.
Avec un certain désappointement, nous sommes passés des qualifications avec des options groupées où « plus rien n'est bon » à des orientations relookées. La télé réalité en somme.
Qui dit mieux ?
Durant ces 50 dernières années, nous nous sommes dotés d'une infrastructure, ma foi assez performante, grâce à la disponibilité, aux travaux de nos bénévoles, mais aussi à la clairvoyance responsable de la Communauté française et de la Région wallonne.
Notre établissement a bonne réputation ; nos anciens élèves sont là pour le montrer à souhait.
Nous avons été souvent bousculés dans nos habitudes, nos traditions, mais quel foisonnement d'idées et de créativité ! Quand une méthodologie, une pédagogie montre ses limites, quoi de plus normal de la remettre en question, de l'adapter, de la régénérer, de lui donner vie.
Tout ceci nous a conduit à réfléchir sur les différents stimuli qui conduisent à la connaissance, à l'épanouissement, à la distinction de l'accessoire et de l'important,...
Nous avons appris à disséquer les arcanes des chemins du savoir, du savoir-faire et du savoir- être.
C'est notre histoire comme pour beaucoup d’écoles mais avec l’empreinte « des techniques de Saint-Joseph ».
Maintenant quelques mots de la brochure
Nous aurions aimé qu’elle soit encore plus étoffée mais nous avons choisi de vous narrer ce que nous pensions être l’essentiel.
Evoquer 50 ans de vie n’est pas une mince affaire tant l’école a vécu un parcours de développement sans cesse en mutation comme je viens de l’ébaucher.
Notre école est née dans le giron de celles des Frères des Ecoles Chrétiennes implantées à Ciney depuis 1844.
Cette modeste brochure a pour objectif d’honorer tous ses acteurs, de se retourner quelques instants, de préparer l’avenir que nous espérons radieux. L’équipe de rédaction a choisi de vous faire vivre l’école au jour le jour, pour que tous ceux et celles qui y ont parcouru un bout de chemin s’y reconnaissent.
Avant de commencer, notre regard s’est porté sur l’Ecole Industrielle et Commerciale, école dite des cours du soir.
Vient ensuite une ligne du temps qui va de 1959 à 2009.
De 1959 à 1971
Principalement une option « électromécanique » A3 et A2 avec au dixième anniversaire 250 élèves.
Dès 1969, ouverture d’une section professionnelle « soudure » A4.
Le début du rénové en 1971
Très rapidement l’opportunité et le besoin conduisent l’école à développer l’offre d’enseignement avec au degré supérieur un cycle de finalité technique, comme on le disait à l’époque, en électromécanique et en dessin de construction et travaux publics, un cycle professionnel avec le chauffage soudure et l’électricité.
Ces orientations voient leurs premières promotions en 1977.
Jusqu’en 1989, le temps est consacré à apprivoiser le rénové, soigner l’infrastructure par des rénovations et constructions (ça y est, il ne pleut plus dans les classes), hall omnisports, bâtiment des 1ères, bloc Europe pour l’enseignement général et à se doter d’un équipement moderne et performant. En 1984, l’école compte 340 élèves.
En 1989, ouverture d’une première septième professionnelle automation.
Le besoin de proposer autre chose que des options des secteurs industriel et construction se précise et viennent alors les options « techniques sciences » en 1991 au 2ème degré et « chimie appliquée » en 1993 au 3ème degré.
Petite pause le temps de construire un bâtiment le long de la rue Vertevoie en 1998 pour donner un espace digne de ce nom aux classes qui fréquentaient le premier étage du château (2 par 2 les chambres des frères s’étaient transformées en classes).
On crée en même temps une seconde option en septième professionnelle « froid industriel ».
Viennent ensuite les cascades de transformation des options.
En 2008, ouverture dans un autre secteur, Arts appliqués, l’option « techniques artistiques » au 2ème degré qui débouchera bientôt au 3ème degré sur « Technicien en Infographie ».
Cerise sur le gâteau, l’école est retenue pour développer un « Centre de technologies avancées » ; on vous en dira quelques mots tout à l’heure.
Les ateliers de 1959 étant devenus trop exigus, l’école vient de construire un dernier bâtiment qui sera inauguré dans quelques instants.
Les différentes années sont développées à l’aide des revues de contact avec les parents INFOR PARENTS et ECHO-LE.
Quelques activités des différents degrés, des différentes options et formes d’enseignement, y trouvent un écho plus large.
Une petite partie des réalisations des secteurs sont ensuite présentées par le biais des stages et projets de qualification.
Nous terminons ce plaisir de mémoire par les annuaires des enseignants et des élèves. Ils sont tous et toutes bien vivants dans notre mémoire; aucune annotation de décès n’est présente.
Sans citer de noms en particulier, chacun ayant oeuvré à sa mesure, je terminerai par des mercis.
Aux Frères des Ecole Chrétiennes, au Pouvoir Organisateur, à la Fédération de l'enseignement catholique et à tous ceux qui ont eu la clairvoyance de nous conduire où nous sommes, au moment opportun, avec une vision éclairée de notre probable avenir justifiant ainsi même la pertinence de notre existence.
A tous les acteurs de la paroisse, doyens, vicaires qui nous aidés dans la mission chrétienne de l'école.
A la commune de Ciney qui nous a prêté assistance dans nos diverses organisations.
Aux parents qui nous ont confié leurs enfants et consacré leur temps à l’animation de l’école.
Aux élèves, coeur de notre passion, avec lesquels nous avons grandi.
Aux enseignants, éducateurs, personnel auxiliaire d’éducation, qui ont participé à la construction de l’école et inventé son esprit et son âme.
Aux collègues des autres sections et écoles.
Au personnel ouvrier de l’école, qui journellement travaille, parfois de manière ingrate, à ce que le site soit accueillant et opérationnel.
Bref à tous ceux et à toutes celles qui forment la communauté éducative.
Aux rédacteurs d’un jour qui ont rédigé la brochure, mémoire de ces cinquante dernières années.
Et aux généreux sponsors qui nous ont aidés pour son édition.
La majeure partie de la brochure se trouvera sur le site web de l’école avec beaucoup de photos couleurs dans la semaine qui va suivre. Nous faisons appel aux anciennes et anciens pour combler l’absence de certaines photos de classe.
Nous espérons que dans chaque ancienne et ancien, il y a un petit coin de plaisir bienveillant à l’évocation de leur école. Leur histoire est la mémoire et donc la vie de l’école.
Je vous remercie pour votre amicale et bienveillante attention.
Daniel JOB
Que de péripéties, de souvenirs enfouis. J’espère que ce résumé va vous permettre de faire resurgir de votre mémoire les bons souvenirs du temps passé.
Encore un grand merci à toi Daniel.
Daniel nous a parlé des grandes évolutions : ouvertures d’options, nouvelles constructions mais il a aussi rappelé que notre institut est avant tout une école chrétienne avec une culture héritée de Saint Jean-Baptiste de la Salle, avec un esprit transmis par les « Petits Frères », les Frères des Ecoles chrétiennes.
Nous avons la chance, aujourd’hui, de compter parmi nous plusieurs d’entre eux dont le Frère Visiteur : le Frère Jean-Pierre Berger.
Pour clôturer ce premier événement, je vous propose de l’écouter. Il a certainement un message à nous transmettre.
Mot du Cher Frère Visiteur Jean-Pierre BERGER
Encore un grand merci, cher Frère Visiteur.
Le comité organisateur a édité une brochure intitulée « L’école Technique fête ses 50 ans ». J’en profite pour remercier toute l’équipe qui a œuvré à l’édition de cette brochure et dont le rédacteur en chef est Daniel. Je ne vais pas citer leur nom mais encore un grand merci à vous tous chers collègues pour votre travail précieux.
Ceux qui le souhaitent pourront l’obtenir gratuitement aujourd’hui. Des exemplaires seront mis à votre disposition dans les bâtiments Tellier et Darwin.
A présent, place au 2° événement de la journée, si vous le voulez bien, je vous invite à vous déplacer vers le nouveau bâtiment « Tellier ». L’inauguration de celui-ci sera précédée de la découverte de la plaque commémorative et de la bénédiction du bâtiment.
Déroulement de la journée
11h00
Séance accadémique au gymnase
Maître de cérémonie: M Jean DUMORTIER, directeur
Introduction: Jean DUMORTIER
Intervention de M Bernard FONDAIRE, président du Pouvoir Organisateur
L'histoire de l'école par M Daniel JOB
Message du Cher Frère Visiteur Jean-Pierre BERGER
12h00
On découvre la pierre commémorative sur le bloc atelier de 1959
12h15
Bénédiction des nouveaux locaux
12h30
Inauguration du nouveau bâtiment
12h45
Visite des laboratoires et vin d'honneur
13h00
banquet et exposition des photos dans le bâtiment ICARE
Inaugurations
Découverte de la plaque commémorative
Découvrons la plaque commémorative, symbole de tous les événements qui se sont produits au cours de ces 50 années d’histoire et d’existence.
L’élève qui va vous dévoiler la plaque commémorative s’appelle Antoine Parmentier. Il est toujours élève chez nous et a travaillé énormément dans le nouveau bâtiment à la réalisation de toute l’installation électrique.
Il s’agit d’un logo qui durant des années a fait la publicité et la fierté de l’école. Ce logo a été choisi par l’équipe organisatrice. Nous avons voulu qu’il soit gravé dans un matériau noble bien de chez nous, le gravite bleu.
Cette plaque commémorative a été réalisée par les Etablissements Hébette installés à Havelange.
Le souhait du comité organisateur a été de la fixer sur le plus ancien bâtiment de l’Ecole Technique. Le bâtiment Newton qui abrite les ateliers.
Un grand merci à tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce petit chef d’œuvre.
Jean DUMORTIER
Entrée dans le nouveau bâtiment « Tellier »
Le ruban va être coupé par un ancien élève de la première promotion des techniciens A2 de l’époque. Il s’agit de Monsieur Léon Moreaux. Il a également été professeur de travaux pratiques en soudage au sein de l’école. Il a terminé sa carrière comme chef d’atelier.
Bénédiction du bâtiment par M Le Doyen Pierre RENARD
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même que votre lumière brille devant les hommes : alors, en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux ».
Inauguration du bâtiment Tellier. Allocution de M Jean DUMORTIER, directeur
Je suis ravi de vous accueillir en ce lieu béni, pour l’inauguration de ce nouveau bâtiment. C’est la 3ème prouesse de Monsieur Guy Colson, architecte, construite ici à Saint-Joseph.
Un grand merci à toi Guy pour ton imagination, ta clairvoyance pratique, ton goût de l’esthétique et ta performance en matière d’exécution et de finition.
Je tiens à remercier également tous les acteurs de cette construction, à savoir : notre cher Daniel Job, maintenant, vous le connaissez, personnage légendaire (ancien professeur, directeur) de notre école technique, qui durant ces 4 dernières années, s’est investi corps et âme en vue de suivre pas à pas toute l’évolution non seulement de ce bâtiment mais aussi des 2 autres. Un tout grand merci à toi, Daniel.
Merci également aux entreprises qui ont œuvré à l’accomplissement des travaux : les sociétés Bernard Construction, SPRL Schultz, Pierret System et bien sûr toutes les sociétés qui ont sous-traités les travaux…
Et enfin, merci, à nos équipes d’élèves des options électricité et chauffage dirigées de main de maître par nos professeurs chevronnés : Messieurs Christophe Lambot, Rudy Mathurin, Christophe Gilet, Denis Frères, Marc Dewez, Alain Dequesne, Angelo Chiaradia, Jacques Dichamp ainsi que Noël De Keersmaeker chef d’atelier. Tous ont pu démontrer leurs compétences affirmées dans leur domaine respectif.
En effet, cette construction a été réalisée, tenez vous bien, en l’espace de 4 mois.
Ici à Saint-Joseph, chaque bâtiment porte un nom. Celui-ci s’appelle « Tellier ».
Son nom, on le doit à Yvon Marchal, ancien professeur et chef d’atelier qui baptisa son atelier de froid industriel dans les années 1990 du nom « Tellier » en mémoire à Charles Tellier, scientifique français désigné par l’Académie des sciences de Paris comme étant « le père du froid artificiel ».
Un peu d’histoire ne fait pas de tort.
Charles Tellier est né en 1828 à Amiens. Il est le fils d’un industriel normand, fondateur et directeur d’une importante filature située à Condé-sur-Noireau.
A 22 ans, il commence sa carrière à Paris comme représentant de commerce, mais déjà il montre un goût prononcé pour la recherche scientifique. De ses nombreuses inventions, on retiendra : un compteur kilométrique pour les fiacres, un système de dessiccation artificielle des vidanges par le feu.
C’est en 1862 qu’il met en marche pour la première fois une machine qui conserve la viande par le froid (il utilise de l’éther éthylique), ce qui lui vaudra la reconnaissance du monde scientifique.
Spécialiste des applications du froid artificiel et des premiers matériels frigorifiques, il installe en 1874, trois machines à compression d’éther méthylique sur un vieux voilier transformé en bateau à vapeur. Il isole ensuite la cale de ce bateau (qu’il appellera le Frigorifique) pour y maintenir artificiellement, en tout temps et sous toutes les latitudes, quelle que soit la durée du voyage, une température proche de 0°C. D’après Tellier, cette basse température empêchera le développement des micro-organismes grâce à la dessiccation superficielle qu’elle provoque. Parti le 20 septembre 1876 de Rouen, le Frigorifique traverse l’Atlantique en 105 jours et arrive à Buenos Aires (Argentine) le 25 décembre avec à son bord 30 tonnes de viande en parfait état de conservation. Tellier inaugure ainsi la chaîne industrielle du froid qui unira les zones de production de pays neufs comme l’Argentine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande aux foyers européens de consommation, dans un premier temps, essentiellement la Grande-Bretagne.
Un an avant sa mort, à l’âge de 84 ans, il reçoit un prix de l’académie des Sciences et devient Chevalier de la Légion d’Honneur.
Charles Tellier décède à Paris en 1913 dans le dénuement le plus complet, tandis que de nos jours, le froid réfrigéré a définitivement révolutionné la vie quotidienne, ainsi que les habitudes de consommation.
Dans ce nouveau bâtiment baptisé « Tellier » comprenant deux étages et d’une superficie d’environ 600 m², nous y avons déjà installé les ateliers d’électricité pour les classes du 2° et 3° degré technique de qualification et professionnel, un laboratoire de mécanique, un laboratoire d’automatisme.
En 2012, il accueillera également le 4° module du centre de technologies avancées. Il s’agira du module de climatisation et conditionnement d’air. A ce propos, je tiens à rappeler que les deux premiers modules à savoir : « La domotique » et « les installations sanitaires » seront normalement opérationnels en mars 2010. L’inauguration de ces 2 premiers modules est prévue pour l’an prochain. Ce CTA va nous permettre de dispenser des formations de haut niveau dans des secteurs d’activités en lien direct avec nos options à savoir : l’électricité domestique, industrielle, la domotique, le sanitaire, le chauffage et le conditionnement d’air, ce qui va permettre à nos élèves d’utiliser du matériel de pointe très performant. Le montant global de cet investissement entièrement financé par la Communauté Française est de 820000 €.
C’est Monsieur Alain Dequesne, ici présent, qui en est la cheville ouvrière et le coordinateur. Je propose qu’on l’applaudisse bien fort également.
Jean DUMORTIER
La fête
Quelques figures connues et moins connues
Quelques images des laboratoires
Encore des visages connus
Le banquet
Le menu
Millefeuille de saumon fumé
sauce grelette
Civet de marcassin à la royale et pommes arlies
Marjolaine au chocolat
sur crème anglaise au café